L'identité numérique « e-ID »
Le dimanche 28 septembre, la Loi sur l'e-ID a été acceptée par le peuple suisse, par une infime majorité.
Bien que tous les partis politiques aient officiellement soutenu la loi sur l’e-ID, la majorité des cantons l’ont rejetée, notamment Valais, Neuchâtel, Jura, Nidwalden, Schwyz et Glarus. Seuls huit cantons qui ont voté en faveur du projet. Le résultat a été fortement influencé par la majorité de «oui» enregistrée dans les grandes villes, en particulier Zurich.
Message ci-dessous de la présidente du Mouvement Fédératif Romand et membre du comité de Réinfo Santé, Michelle Cailler :
Chères et chers sympathisants,
Aujourd’hui, la majorité a accepté la loi sur l’e-ID. Nous prenons acte de ce résultat, tout en restant profondément convaincus de la justesse de notre engagement pour la protection des libertés et la lutte contre la surveillance numérique.
Votre mobilisation a été remarquable et a permis d’ouvrir un débat nécessaire sur les risques de l'identité électronique. Nous restons vigilants : notre mouvement sera au premier plan pour surveiller la mise en œuvre de cette loi et dénoncer toute dérive ou pression qui mettrait en péril les droits des citoyens ou leur accès aux services essentiels.
Ce n’est qu’une étape ; la démocratie s’exprime aussi entre les votations, par la vigilance et l’action de la société civile. Merci à vous pour votre engagement et votre solidarité. Restons unis et prêts à défendre, encore et toujours, nos valeurs communes.
Avec engagement et confiance
Michelle Cailler
Présidente du Mouvement Fédératif Romand
Le MFR a envoyé une lettre le 29 septembre à la Chancellerie fédérale pour demander un recomptage des votes sur la Loi sur l'e-ID.


Et le comité référendaire veut faire annuler le vote sur l'e-ID...
Alors peut-être que ce n'est pas encore fini.
Affaire à suivre ?
Le 28 septembre, on veut nous imposer une identité électronique étatique.
On nous dit : « gratuite, facultative, sécurisée ».

Mais les piratages, ça arrive déjà :
- Des milliers de dossiers médicaux volés.
- Des données de l’État dans les mains de hackers.
Demain, avec l’e-ID, toutes vos infos seront centralisées : santé, finances, vie privée…
Un pas de plus vers le contrôle total.
Et pour les seniors, déjà en difficulté avec le e-banking ?
Ce sera l’exclusion pure et simple et une complication pour l'accès aux soins!
Imaginez vos données médicales exposées partout… irréversible.
Le saviez-vous ?
Rien qu'en 2024, 181 attaques de ransomware ont été menées contre des organisations de santé dans le monde entier, y compris en Suisse. Ces attaques ont entraîné le vol de plus de 25 millions de dossiers de patients dans le monde.
La Suisse a connu des incidents majeurs tels que :
- Une attaque de ransomware en 2022 contre des cabinets médicaux à Neuchâtel qui a exposé environ 20 000 dossiers de patients sur le dark web.
- En décembre 2024, Vidymed a été victime d'une cyberattaque qui a empêché 100 médecins d'accéder aux données de leurs patients.
- D'autres institutions suisses, dont les cliniques Pallas et l'hôpital de Wetzikon, ont subi des attaques qui ont entraîné des arrêts de système et des retards dans les services médicaux.
Un rapport de 2025 sur la cybersécurité des soins de santé en Suisse a révélé des milliers de vulnérabilités graves.
Même si notre gouvernement tente de nous convaincre qu'avec l'e-ID, nos données personnelles seront décentralisées, il existe toujours le risque réel que nos données médicales soient volées et vendues.
Il existe également un risque d'obligation e-ID future, de discrimination (vous vous souvenez du certificat Covid ?), de profilage, de perte de la vie privée et de renforcement de l'État de surveillance.
Protégeons notre liberté.
Protégeons notre secret médical.
Protégeons notre droit à vivre hors du tout-numérique.
Le 28 septembre, c’est clair : NON à l’e-ID!
Visionner les vidéos du MFR sur l'e-ID
L’e-ID vraiment au service de tous ?

Protégeons nos aînés, protégeons notre liberté, protégeons notre secret médical.
Nous disons NON à l’e-ID, et nous vous invitons à en faire autant.
On nous parle d’identité numérique comme d’un progrès… Mais est-ce qu’on pense vraiment à nos aînés ?
Pour beaucoup, utiliser un ordinateur, faire du e-banking ou remplir un formulaire en ligne est déjà une source de stress.
Alors, leur imposer une e-ID pour prendre un rendez-vous médical, recevoir des résultats ou accéder à leurs soins… c’est inacceptable!
Cette e-ID sera inévitablement une source de stress et un frein pour eux.
Nos parents, nos grands-parents méritent qu’on prenne soin d’eux, qu’on leur simplifie la vie.
Ils ont besoin de proximité humaine, de chaleur, de respect. Pas de technologie compliquée et insufisament sécurisée pour prendre en main leur santé!
Le 28 septembre, pensons à eux, à leur santé, à leur dignité.
Comment on vous vend l'e-ID...
Commentaire de RSSI sur ce « point 6 » :
Au départ on ne vous forcera pas à installer l'application Swiyu. Mais ensuite ? Lorsque des frais s'ajouteront à vos démarches (comme aujourd’hui payer ses factures à la poste est déjà surtaxé) lorsqu'il ne vous sera plus possible de commander ce que vous souhaitez en ligne, lorsque vous ne pourrez plus accéder à des services simples, sans ID numérique ? Il s'agit alors d'une obligation dissimulée sous couvert d'être facultative.
Autres vidéos à visionner
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Maxime Fournes démontre les dangers totalement sous-estimés de l'IA. On parle beaucoup des risques (bien réels) pour l'emploi, mais l'intelligence artificielle est aussi plus que jamais une "boîte noire", dont la compréhension nous échappe. Or, moins on la comprend, plus son utilisation se diffuse. Les risques systémiques, dans la cybersécurité, l'armée ou la finance, ne sont jamais présentés clairement, tandis que les plus grands spécialistes mondiaux tirent la sonnette d'alarme. Il faut prendre le problème au sérieux dès aujourd'hui.
Protégeons notre liberté.
Protégeons notre secret médical.
Protégeons notre droit à vivre hors du tout-numérique.
Le 28 septembre, c’est clair : NON à l’e-ID!